Willsdorf a écrit:Saturnin a écrit:J'ai vécu une bonne partie de ma prime enfance dans la fin des trente glorieuses, quand un cyrard ancien général avait commencé une carrière de dictateur à soixante-sept ans, qu'un normalien lettres lui avait succédé et qu'un polytechnicien était rue de Rivoli à l'Économie et aux Finances et où :
- on imprimait des billets
C'est justement quand ce dictateur de 65 ans est arrivé au pouvoir que après 58, sous conseil de Rueff (un Polytechnicien !) et de Pinay, la France a limité en pratique l'émission de billets par la Banque de France. C'était au contraire sous la IVe République que l'inflation était régulièrement à deux chiffres.
Le contrôle des prix était une pratique à l'Est. Lorsque le prix de vente, fixé par des bureaucrates, était inférieur au prix de prix de production, eh bien les magasins étaient vides, ce qui a donné un fameux sketch des Inconnus sur les Chiffres et les lettres en polonais.
Lorsqu'un gouvernement impose à un patron de payer un employé non-qualifié (donc qui produit une très faible valeur ajoutée) à un niveau plus élevé, la marge est faible. Et bien si il n'y gagne presque rien, il embauchera moins. Si on met le Smic à 1700 euros (proposition loufoque du Front de Gauche), un mec sans aucune qualification aura un peu de mal à trouver un emploi du type plongeur dans un restaurant ou veilleur de nuit, à moins de travailler au noir. On se demande pourquoi le marché du travail est plus fluide au Royaume-Uni ou en Allemagne, où le salaire minimum est plus faible, ou uniquement sectoriel.
L'inflation est forte sous Pétain et Auriol, elle est modérée sous Coty ; 1958 est mauvaise.
http://france-inflation.com/graphique-i ... s-1901.phpLe contrôle des prix a existé très largement jusqu'en 1977 (Monory, le garagiste servant de prétexte "la terre et le garage qui ne mentent pas", façon Reagan ou Thatcher, marionnettes à main dans le fondement et gouaille écrite par des gagmen suffisante pour discours de campagne, aux crétins qui gouvernaient pour lui, comme plus tard Bérégovoy).
Pendant les trente glorieuses, on contrôlait les prix. Depuis 1973, c'est la dèche et le libéralisme qui prgresse chaque jour de son pas victoirieux vers les lendemains qui chantent de l'Europe et du monde mondial de nabotminc, Bourlanges, conbandit et autres. La France de Colbert qui est la première puissance économique européenne qui déplaît tant aux minets de 48 kg tout mouillés avec leur petit "master" en "économie" à l'université de Trouvisy-25 avec leurs mèches, leur pulls jaunes et leurs mocassins à glands en guise de compétence, la France de Colbert, c'est celle où l'avocat joué par Jean Rochefort doit obtenir une patente du roi à Angélique pour qu'elle ouvre un salon de chocolat. Et la France des 'physiocrates', des laissez-faire et let the sun shine in, c'est celle qui coule Louis XVI et fait couper la tête à nos élites. Cette réalité, évidente, que la France n'a été grande, puissante, et économiquement forte, que lorsque l'Etat était à la fois fort et intelligent (ce qui exclut, tout le monde l'aura compris, les nationalisations de l'idiot Mitterrand, qui n'avaient pour but -- tactique hégélienne en deux temps -- que de préparer les "privatisations" qui, couplées à la suppression du contrôle des changes (1er juillet 1990) ont permis à S c h l o m o Goldman de racheter les entreprises qui appartenaient encore en avril 1981 à des Robert Martin et des Raymond Tartiflard.
Le Smig était indexé sur les prix, le Smic l'a remplacé pour tenir compte de la croissance, qui, dans ces années heureuses, était largement supérieure. Evidemment que si on augmente la masse monétaire, les salaires, etc. plus vite que la croissance, ça ne marche pas ! Evidemment que quand on passe de 39 heures à 35, soit une augmentation de 11,4% du salaire horaire, alors que la croissance est pénible, ça ne marche pas ! Evidemment.
En tirer comme "loi" que ça ne doit pas augmenter "en soi" est ridicule. C'est la croissance qu'il faut relancer, pas ce qui en découle qu'il faut freiner.
Quand il y a de la croissance, on a besoin d'une masse monétaire plus élevée, qui, si elle suit la croissance, n'est pas inflationniste, pas plus que le salaire moyen ou minimum en l'est s'il n'augmente pas plus vite que la croissance.
Willsdorf a écrit:Saturnin a écrit:cyrard normalien polytechnicien blablabla
J'ai entendu parler d'un tout jeune Polytechnicien qui a bossé pour une filiale de ... un paon de ses diplômes... débarqué ...
Bla bla.
Qui a fait la croissance des 30 glorieuses ? Des pétasses d'IEP/Assas avec mèches et petits tailleurs flashys présentant des émissions sur LCI, I-télé ou LCP en répététant les trois à dix mots qu'elles ont retenu d'une des milliers d'articles-bourrages-de-crâne écrits dans les hebdos à papier glacé par Attali ou d'autres cousins du célèbre New-Yorkais Goldman Sachs, ou bien les gens qui ont fait des fusées, des Airbus, des TGV, des machines à laver (oui, aussi), des chars d'assaut, des bâtiments de la DCN, le France, des trains d'avant les TGV (e pericoloso sporgersi), des 4 CV, des Aronde, des Dauphine, des AMi 6, des 403, le CNIT, le Parc des princes, Rungis, Orly, Roissy, etc ? Hein ?
Et d'où sortent majoritaiment les empaffés qui se disent 'économistes', ont fini par peupler tous les hémicycles et ministères, qui ne savent pas compter, qui additionnent des pourcentages quand il ne faut pas, qui ne savent pas dire à Bourdin combien font 7 fois 8, et qui ont pris toutes les mesures criminelles depuis 1973 ? Parce qu'hélas, le normalien qui n'a pas du tout résisté entre 40 et 44, qui est allé gagner de l'argent chez R.F. (Rothschild frères, pas République française) et que de Gaulle a été obligé de prendre a fait la politique qu'on lui dictait, et que la substitution des gens intelligents par des imbéciles est une composante essentielle du programme mondialiste. Morano, Copé, Chatel, Lefebvre, Douillet, Nagy-Bocsa. Non seulement il faut détruite l'école pour former des imbéciles consommateurs qui goberont la propagande et n'auront pas d'esprit critique, mais il faut empêcher que quelques gouvernants intelligents puissent un jour renverser la vapeur : pour ça, on fait élire les plus idiots. Exercice ailleurs qu'en France : comparer un discours de John Fitzgerald Kennedy, le dernier président américain avec une certaine envergure intellectuelle, avec ceux de GWB ou de Tom Obama. On l'a assassiné et les gens intelligents ont reçu le message cinq sur cinq : ils laissent l'A i p a c choisir les idiots à brushing et MA de Law ou MBA de Arsehole State University qui seront élus. Tiens, une chaîne dont je n'avais pas coupé le son complètement parle à côté de la ville d'Auch et d'une autre qui s'appelle Vitz. J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça, faut absolument que je regarde ; et puis après j'irai lire les quinze livres de ptiminc et rabbittali pour penser correctement en matière économique. Je ne voudrais pas que les enfants me jettent des tomates dans la rue, j'ai un intense besoin de normalité..