le figaroDag Hammarskjöld, l'une des grandes figures de l'ONU, avait pour coutume de dire que celle-ci n'«a pas pour but de nous emmener au paradis, mais de nous préserver de l'enfer». C'est pourtant ce que viennent de se montrer incapables de faire les Nations unies: au lendemain d'un des pires massacres en Syrie, à Homs, un double veto russe et chinois a barré la route au plan arabe prévoyant une passation des pouvoirs au vice-président syrien et l'ouverture d'un dialogue politique entre Damas et l'opposition. Un «niet» accueilli avec consternation dans les capitales occidentales et arabes, où l'on a immédiatement jugé cette décision, imposée par Moscou, comme un blanc-seing, un véritable «permis de tuer» donné à l'armée de Bachar el-Assad. À Paris, comme à Londres et Washington, c'était un peu, ce week-end, la gueule de bois. Très vite, pourtant, des incitations à poursuivre les efforts se sont fait entendre. Cela a été le cas, côté français, où Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont appelé à la constitution d'un groupe des «amis de la Syrie» autour du plan de la Ligue arabe, comme ce fut le cas naguère, dans un contexte bien différent, avec la Libye.
Et Juppé qui en rajoute des couches
Mais pourquoi vouloir intervenir dans ce conflit inter tribal, bourbier innommable potentiel,
Ca me paraît inutile d'un point de vue électoral, vu que je suis persuadé que la majorité des Français s'en tamponnent